
Investir dans une résidence étudiante meublée en France est un choix judicieux, étant donné la dynamique de ce secteur toujours en croissance. Le logement étudiant reste encore une vraie problématique sociétale. Cet investissement permet de bénéficier du statut avantageux du LMNP avec un petit budget.
Un déficit chronique de résidences étudiantes
Des effectifs étudiants en constante hausse depuis 10 ans
Depuis les années 2000, les effectifs étudiants sont en progression constante. La raison ? le nombre de bacheliers en augmentation.
- Ainsi, à la rentrée 2024, on dénombrait 29,9 millions d’étudiants dans l’enseignement supérieur. Les inscriptions ont ainsi augmenté de 1,1 % par rapport à l’année précédente (+ 32 500 étudiants). A ce rythme, l’enseignement supérieur pourrait compter plus de 3 millions d’étudiants en 2026. (1) (2)
- Par ailleurs, la France est le 3ème pays d’accueil d’étudiants internationaux en mobilité, avec près de 300.000 étudiants étrangers chaque année.Selon les données les plus récentes, la part des étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur en France est d’environ 13%. En 2023-2024, on comptait 430.466 étudiants étrangers inscrits dans l’enseignement supérieur français, ce qui représente une augmentation de 4,5% par rapport à l’année précédente
Répartition principale des étudiants inscrits en établissements d’enseignement supérieur
En 2023-2024, l’Île-de-France concentre 27,3% des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur. En province, les académies de Lyon, Lille, Nantes, Toulouse, Rennes et Bordeaux accueillent désormais 34,0% des effectifs totaux.
Un parc public de logements étudiants insuffisant
- Depuis plusieurs décennies, les étudiants sont confrontés à l’insuffisance du parc universitaire et à la pénurie de studios et petites surfaces en centre-ville. L’offre de logements sociaux étudiants est de l’ordre de 240000 logements seulement, dont 175000 gérés par les Crous, le reste par des associations déclarées (ARPEJ, Fac habitat…) et des bailleurs sociaux, auxquels s’ajoutent les logements directement gérés par certains établissements d’enseignement.
- Les étudiants sont en effet de plus en plus nombreux à devoir quitter le domicile parental pour poursuivre leurs études. Après une année 2020 perturbée par la crise sanitaire, la dynamique de décohabitation des étudiants a repris son cours. Ainsi, à la rentrée 2024, plus de 65% des étudiants de l’enseignement supérieur ont quitté le domicile parental : ce sont les « décohabitants ». Ces étudiants doivent se reloger en résidence universitaire publique, au sein d’un logement individuel (seul ou en colocation), au sein d’un logement appartenant à un membre de leur famille ou en résidence privée. 61% des étudiants préfèrent se loger dans un studio ou un T1.(3)
Cette dynamique de décohabitation, à laquelle s’ajoutent les tensions locatives sur les studios et T1 au sein des principales villes étudiantes, engendrent une augmentation des besoins en logements. Des besoins auxquels le parc de résidences universitaires actuel n’est pas en mesure de répondre.
Répartition des logements étudiants en France
Parmi les solutions de décohabitation, la résidence étudiante meublée apparaît aujourd’hui comme le 3ème choix en matière de logement des étudiants dans l’enseignement supérieur. C’est un marché porteur.
Choix résidentiel des étudiants en France (2023) (1)(4)
Les résidences étudiantes meublées : la solution indispensable
La réponse à une forte pénurie de logements étudiants
Le logement étudiant reste encore une vraie problématique sociétale. Face à ce déficit chronique des logements étudiants, le secteur privé joue donc un rôle essentiel pour soulager un marché très tendu. Parmi les solutions de décohabitation, la résidence étudiante meublée apparaît aujourd’hui comme une alternative de plus en plus cohérente avec les nouvelles exigences des résidents : espaces d’échanges, espaces de co-working, espaces détente dédiés au sport, à la cuisine, etc. et panel de services.
De nouvelles attentes en matière de logements étudiants : le point fort des résidences étudiantes meublées
Les étudiants qui ne sont pas éligibles aux solutions du parc public réservées aux revenus les plus modestes, se tournent naturellement vers les résidences services meublées pour étudiants, qu’ils apprécient pour les services associés :
- Une gestion simplifiée du logement
- Un entretien moins lourd et l’absence de soucis pour l’eau, le gaz, l’électricité, etc.
- Un lieu convivial et sécurisant pour l’étudiant, parfois isolé dans une nouvelle ville, tout en laissant un maximum d’autonomie à ceux qui le souhaitent.
Plus de données sur les nouvelles tendances des résidences étudiantes
Le parc actuel de résidences étudiantes meublées privées
En 2023, le marché des résidences étudiantes a renoué avec une croissance soutenue, enregistrant une hausse de +28 % du chiffre d’affaires des gestionnaires par rapport à 2021. En moyenne, une cinquantaine de nouvelles résidences sont inaugurées chaque année. (4)
Porté par une demande en logement largement supérieure à l’offre, le secteur devrait poursuivre son expansion d’ici 2025. Les projections annoncent 1 360 résidences totalisant 182 000 logements, accompagnées d’une croissance annuelle moyenne du chiffre d’affaires estimée à 6,7 %.
Ces résidences étudiantes meublées se situent à proximité des universités et des grandes écoles. L’offre va du studio au 3 pièces, meublés, équipés et assortis de services : gardiennage, laverie, parking, ménage, etc.
- A la rentrée 2024, on dénombre 1 257 résidences services étudiantes en exploitation, soit 167 200 logements. Cela représente une capacité d’accueil de 192 280 étudiants.
- Le taux de remplissage minimum des résidences étudiantes meublées est de 90%.
- Sur un marché du logement étudiant où coexistent des entreprises aux profils très divers, un noyau de leaders émerge. Le marché compte près de 50 groupes consolidés. Parmi les grands leaders figurent des acteurs privés commerciaux : Réside Études, Nexity (Studea), Sergic, UXCO, Valority (Les Belles Années), Cardinal… et des acteurs privés à but non lucratif (Action Logement, Fac-Habitat, ARPEJ, Logifac…). Les 5 premiers opérateurs consolidés regroupent près de 43% des logements en résidences étudiantes.
Ces opérateurs s’appuient sur des équipes multidisciplinaires et des enseignes à la notoriété naissante pour imposer de nouveaux standards de prestations en matière de résidences étudiantes.
Découvrez nos résidences étudiantes
Les résidences étudiantes meublées : une solution clé en main pour les investisseurs
Investir dans une résidence étudiante meublée offre de nombreux avantages dus au statut LMNP.
- Pas de frais de gestion locative
- Bail commercial ferme de 9 ans minimum, renouvelable
- Loyers versés par le gestionnaire exploitant
- Revenus locatifs imposables dans la catégorie des BIC
- Récupération de la TVA sur le prix d’acquisition en VEFA
- Acquisition financée en partie par les revenus locatifs de l’investisseur et ses avantages fiscaux
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Crédits photos et illustrations : Shutterstock – iSelection
Mise à jour : 01/04/2025
Sources : (1) MESR-SIES, Système d’information SISE – Juillet 2024 (2) www.enseignementsup-recherche.gouv.fr (3) Enquête LocServices – Mai 2024 – (4) Etude Xerfi – Le marché des résidences étudiantes : l’horizon 2025 – décembre 2023