Même avec l’IFI, investir dans l’immobilier est toujours intéressant !
Le remplacement de l’ISF par l’IFI a incité un grand nombre d’entre vous à se poser la question : faut-il abandonner les placements immobiliers au profit des placements financiers ? La réponse est non ! L’IFI n’est pas un impôt supplémentaire et la pierre a encore plus d’intérêt qu’il y a quelques années… Le poids de l’IFI n’est pas plus important que celui de l’ISF.
Il a une véritable justification économique et donc un avenir prometteur : la demande de logements s’accroît pour des raisons démographiques et sociétales. Le neuf est plébiscité par des locataires qui en ont assez des “passoires énergétiques” et qui recherchent des logements plus confortables et plus économiques en termes d’énergie. Cela engendre une demande locative exponentielle vers le neuf qui profite de cette dynamique.
L’IFI n’est pas un impôt « en plus ». Il existait déjà !
L’instauration de l’IFI a donné l’impression aux épargnants que l’immobilier subissait un impôt de plus. Il n’en est rien ! L’IFI remplace l’ISF qui était en place depuis plusieurs années (et dans les mêmes conditions concernant l’immobilier). Simplement, ce sont les produits financiers qui ont vu leur fiscalité baisser puisqu’ils n’entrent plus dans l’assiette taxable.
Faut-il, pour autant, se précipiter vers les produits financiers en tirant une croix sur l’immobilier ? Bien sûr que non. Détenir des produits financiers peut évidemment se concevoir dans une optique de diversification de son patrimoine, mais l’immobilier reste un actif à privilégier pour de nombreuses raisons.
Des possibilités existent pour faire baisser son IFI
Ceux d’entre vous qui doivent calculer la valeur de leur patrimoine immobilier en vue de régler cet impôt le savent : vous avez la possibilité légale d’appliquer des décotes à certains de vos biens immobiliers concernés par l’IFI. Par exemple :
- Décote autorisée de 30 % pour la résidence principale
- Décote de 10 % à 20 % sur la valeur de vos biens locatifs, nus ou meublés
- Décote possible jusqu’à 30 % si le logement est détenu en indivision (plus il existe d’indivisaires, plus la décote est importante)
Le cumul possible de toutes ces décotes abaisse l’IFI à payer, et peut parfois l’annuler.
En tout état de cause, l’IFI n’est pas supérieur à ce que représentait la part « immobilière » de l’ISF.
L’immobilier garde ses qualités intrinsèques
La pierre est et restera un placement « de bon père de famille », avec de multiples atouts :
- L’immobilier est relativement sécurisé par rapport à tous les autres placements : même si des cycles existent, un bien immobilier est un actif tangible et garde toujours une valeur intrinsèque. C’est un actif essentiel dans votre stratégie de diversification patrimoniale.
- Il est l’un des seuls actifs pouvant être acheté à crédit. Il présente aussi l’avantage de permettre la protection de vos proches via l’assurance décès invalidité (ADI) qui y est attachée.
- Il représente un excellent produit de préparation financière de sa retraite: au moment de la cessation d’activité, vous avez le choix entre continuer de percevoir des revenus locatifs ou utiliser le capital, après la vente du bien.
- Il peut être utilisé, à terme comme résidence secondaire : un atout indéniable pour ceux d’entre vous qui achètent un bien locatif plusieurs années avant la retraite (dans une ville où ils souhaiteraient habiter plus tard) et qui l’occupent ensuite.
- Il permet de réduire vos impôts ou votre assiette taxable : les dispositifs fiscaux très attractifs mis à votre disposition (Pinel, LMNP, Nue-Propriété… ) vous permettent d’abaisser considérablement et pendant plusieurs années votre facture fiscale tout en vous constituant un patrimoine.
- Il peut être transmis à ses descendants : la transmission peut d’ailleurs être optimisée fiscalement avec des stratégies adaptées comme la création d’une SCI familiale, par exemple, pour y loger ses actifs pierre.
L’Impôt sur la fortune immobilière (IFI) n’est donc pas un frein au placement immobilier. Il concerne des niveaux de patrimoine supérieurs à 1,3 million d’euros (non affecté à l’activité professionnelle) et pénalise donc surtout les multi-propriétaires.